photo Exposition - Dessins d’enfants (1936-1941) : du Munaé à l’UNESCO

Exposition - Dessins d’enfants (1936-1941) : du Munaé à l’UNESCO

Dessin - Collage, Exposition

Rouen 76000

Du 11/07/2025 au 29/09/2025

Cet été, le Munaé bouscule sa programmation et propose l’exposition Dessins d’enfants (1936-1941) : du Munaé à l’UNESCO. En effet, en avril dernier, 297 dessins issus du « fonds Jouclard» appartenant aux collections du musée ont été inscrits au registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO. En avril 2025, des Dessins et écrits d’enfants en temps de guerre en Europe : 1915 – 1950 ont été inscrits au registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO. Ils proviennent de dix-sept institutions de huit pays d’Europe et du Canada. Parmi eux 297 dessins faisant partie des collections du Munaé. Ils ont été réalisés entre 1936 et 1941 par des jeunes filles parisiennes de 14 à 16 ans fréquentant le cours complémentaire. Leur professeure, Adrienne Jouclard, était également artiste peintre. Elle a permis à ses jeunes élèves de dessiner librement leur vie quotidienne : les comptines, les jeux de récréation, les commémorations du 14 juillet et du 11 novembre en 1936 et 1938, puis les événements des premières années de la Seconde guerre mondiale. Les dessins de 1939 portent sur la mobilisation générale et la « Drôle de guerre ». Les dessins les plus nombreux concernent l’exode de mai – juin 1940 et[...]

photo Elida Almeida

Elida Almeida

Musique, Concert

Marseille 13000

Le 02/10/2025

Après s’être dressée en égérie d’une nouvelle génération dans son précédent disque (Gerasonobu) il y a deux ans, la fougueuse et soyeuse Elida Almeida, aux compositions délicieusement suaves, se rêve, modestement, en haut-parleur, en porte-parole de son « petit pays » : le Cap-Vert. À ce chapelet d’îles battu par les vents, flottant dans l’Atlantique, au large du Sénégal, cette Lisboète d’adoption doit tout : la vie, la musique, l’inspiration… Ainsi, avant de s’atteler à la confection d’un nouvel opus, la jeune femme de 29 ans s’abreuve des nouvelles de sa terre, sillonne sans relâche les réseaux sociaux qui en diffusent les échos, se berce de ses tempos, se drape de sa « morabeza », son état d’esprit langoureux, par de réguliers voyages, au gré de concerts, de festivals… Là-bas, toute sa famille réside : sa mère, ses frères, ses oncles et tantes. Loin de couper le cordon ombilical, la chanteuse cultive avec soin son trésor : sa connexion charnelle, si puissante, à ce petit coin du monde. Si loin du nid, Elida soigne sa nostalgie en chansons et apaise, dans le même temps, celle du million de personnes disséminées sur la planète, qui composent la diaspora cap-verdienne. D’ailleurs,[...]